Samedi 22 et dimanche 23 octobre 2022
3ème centenaire du sacre de Louis XV
Une bonne cinquantaine de personnes ont participé aux commémorations du tricentenaire du sacre de Louis XV,
qui eut lieu le 25 octobre 1722.
Ces commémorations étaient organisées à Reims par l'Institut de la Maison de Bourbon,
sous la présidence d'honneur de Mgr le Prince Louis, Duc d'Anjou.
M. le duc de Bauffremont, président de l'IMB, son fils le prince Hugues et son petit-fils le prince Alexandre,
ont honoré de leurs présences ces commémorations qui ont rassemblé des participants
venus d'Ile-de-France, de Bretagne, de Nîme et de la Champagne.
Une première conférence était donnée par Hélène Delalex, Conservateur au château de Versailles,
à la Maison Saint-Sixte de l'Institut Catholique, pour présenter l'exposition "Louis XV, passions d'un Roi",
qui se tiendra au château de Versailles du 18 octobre 2022 au 19 février 2023.
Le groupe s'est ensuite rendu à la cathédrale, dans la chapelle axiale,
pour assister à la conférence donnée par le professeur Patrick Demouy,
"Le sacre des rois de France".
Après avoir exposé le déroulement du sacre,
Patrick Demouy donna des détails sur celui de Louis XV, âgé de douze ans,
le 25 octobre 1722.
Un magnifique ouvrage d'époque, contenant gravures, explications et poèmes relatifs à l'événement,
était alors présenté par son propriétaire, M. Prodencio.
La conférence s'est terminée par la visite d'une exposition de panneaux illustrant les propos du professeur.
Alors que les participants étaient invités au Palais des comtes de Champagne pour un coktail dînatoire,
Pierre-Emmanuel Taittinger, propriétaire des lieux, leur fit la surprise de les inviter à un dîner
préparé par son Chef Cuisinier, Julien Pennanhoat.
Service à la française, dîner gastronomique, sélection de campagnes Taittinger, soirée très conviviale,
marquée par les chaleureuses allocutions de Pierre-Emmanuel Taittinger et M. le duc de Bauffremont...
Dimanche, la messe était célébrée par
S. Exc. Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims,
en présence de chevaliers et de dames
des Ordres de Malte et du Saint-Sépulcre.
Après avoir salué la présence de M. le duc de Bauffremont et de M. le maire de Reims, Arnaud Robinet,
l'archevêque rappela, dans son homélie, l'anniversaire du sacre de Louis XV et,
dans sa première partie, expliqua le sens profond du sacre des rois de France.
Après un déjeuner au "Au Bistro des Anges", nous retrouvions Pierre-Emmanuel Taittinger
qui, cette fois, nous accueillit dans sa cave, pour une visite guidée suivie d'une dégustation
qui clôtura ce séjour des plus intéressants et des plus agréables.
Frédéric Germain
Crédit photo : Laurent de Saint-Hilaire
Dimanche 18 septembre 2022
Messe de Fondation des Invalides,
en présence de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou.
Crédit photo : Bernard Domon
Les 24 et 25 août 2022,
l'Institut de la Maison de Bourbon fête la Saint-Louis en Pays Basque.
Une nouvelle fois, nous devons aux talents d'organisateur, éprouvés depuis de nombreuses années, de notre Secrétaire général, Laurent de La Rozière, sans oublier le concours efficace d'amis navarrais de la Légitimité, la parfaite réussite de la Saint-Louis 2022.
Opportune respiration offerte alors que le contaxte général est celui d'un monde qui semble toujours plus aller vers sa perte...
Jérôme Pauliet
Mercredi 24 août
Membres et amis de l'IMB, au nombre d'une quarantaine, se sont retrouvés, le mercredi 24 août,
pour une première journée à Saint-Jean-de-Luz.
Il est connu que cette ville est définitivement entrée dans l'histoire de la monarchie française,
par la célébration de l'union, le 9 juin 1660, du jeune roi Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse.
Notre guide conduisît, sans attendre, le groupe en l'église Saint-Jean-Baptise, lieu de célébration du mariage.
Belle occasion pour (re)découvrir la splendeur de l'édifice, qui était certes inachevé en 1660, avec,
tout spécialement, son magnifique retable, ses admirables galeries et ses vitraux.
La ville étant, depuis toujours, soumise aux assauts de l'Océan Atlantique, tout un quartier ayant été, par le passé, définitivement englouti, l'évocation suivante fut consacrée aux trois énormes digues, aménagées sous le Second Empire et nécessitant une consolidation annuelle, et au renouvellement, au début du XXème siècle, des habitations du littoral. Celles-ci sont souvent caractéristiques du style néo-basque et des apports de l'architecte local d'origine russe, André Pavlovski, auteur des "feux" du port.
Le temps étant toujours trop court au regard du désir des participants d'en savoir davantage, il fallait vite gagner
la célèbre place Louis XIV, point central de la ville pour évoquer la maison où séjourna
le jeune roi avant le mariage, puis le couple royal après la cérémonie.
La maison dite "de l'Infante", reconnaissable entre toutes.
L'hôtel de ville, sans doute le seul en France, à être l'écrin d'une statue équestre du roi.
Une sortie en mer est toujours l'occasion d'avoir une vue d'ensemble sur un site remarquable.
C'est ce que permit celle qui termina la première partie de cette journée, par la contemplation
de la baie depuis le large.
Le temps libre qui suivit fut mis à profit pour des achats, ou encore pour une baignade...
Le soir, il restait aux participants à se retrouver, un peu à l'écart du centre-ville, pour découvrir,
grâce au restaurant "La Cidrerie luzienne", la gastronomie basque,
et même s'initier au service très particulier du cidre local.
Jeudi 25 août
Le jeudi 25 août au matin, les participants franchissent le Rio Bidasoa,
qui matérialise la frontière franco-espagnole.
Ils se retrouvent au sanctuaire de Saint-Michel de Aralar.
Là, ils ont la joie et l'honneur d'assister à la messe de la Saint-Louis,
célébrée par Mgr Francisco Perez Gonzalez, archevêque de Pampelune et de Navarre.
Le prélat s'est exprimé dans un français teinté d'humour tant lors du sermon
que des échanges qui ont suivi la célébration.
La présence de Mgr Gonzalez était liée à la remise, par notre roi saint Louis IX, d'un morceau de la Vraie Croix,
intégré dans la croix-reliquaire de saint Michel, vénérée par notre groupe.
Ce fut l'occasion d'offrir, à Mgr Gonzalez, une médaille à l'effigie de Louis XVII.
Signe que la venue de notre groupe a été appréciée par nos hôtes avec une importance toute particulière :
la remise par don Jose Marie Ustarroz Rasquin,
président pour l'Espagne et vice-président international de la Confrérie Saint-Michel,
de l'insigne de la confrérie de Saint-Michel,
à Laurent de La Rozière.
C'est le Restaurante Navarra, à Estella qui accueille les particpants lors de l'étape suivante.
Un restaurant qui n'hésite pas à faire asseoir ses hôtes sur des sièges timbrés
aux armes de l'ancien royaume de Navarre.
Puis, c'est la visite de l'église Saint-Michel.
La fin de l'après-midi devait amener les particpants à Puenta La Reina,
point de convergence des chemins vers Saint-Jacques de Compostelle.
Puis, c'est le dîner au restaurant de l'hôtel Andia, dans les environs de Pampelune.
Au terme de ce dîner, servi, comme il se devait, à l'heure espagnole,
Laurent de La Rozière adressait ses remerciements mérités et chaleureux à nos amis navarrais,
au premier rang desquels, Madame Doris Mendia, qui avaient rendu possible cette journée exceptionnelle.
Le groupe regagnait alors Saint-Jean-de Luz.
Rendez-vous est, d'ores et déjà, pris pour les prochaines journées de la Saint-Louis 2023,
prévues pour se dérouler... à Bordeaux !
Crédit photo : Bernard Domon
19 février 2022
Visite de l'exposition Louis XVI
Chapelle Expiatoire
Le samedi 19 février, nous étions une quinzaine de l'Institut de la Maison de Bourbon à nous retrouver
pour une visite de la Chapelle Expiatoire.
Le 21 janvier 1793, Louis XVI est enterré au cimetière de la Madeleine, puis le 16 octobre, Marie-Antoinette.
Le 21 janvier 1815, le roi Louis XVIII fait transférer les dépouilles du couple royal à la Basilique de Saint-Denis.
L'édification de la Chapelle Expiatoire, à partir de 1816, a une vocation mémorielle. L'architecte Pierre Fontaine, secondé par Hippolyte Lebas est chargé des travaux. D'inspiration néo-classique, la Chapelle Expiatoire est achevée en 1826.
Dans la nef, nous avons pu admirer deux sculptures monumentales illustrant le drame des souverains : l'Apothéose de Louis XVI par Joseph Bosio surmonte son testament et Marie-Antoinette, soutenue par la Religion, par Jean-Pierre Cortot, surmonte sa dernière lettre à sa belle-soeur Madame élisabeth ; un magnifique bas-relief représentant la translation des restes des victimes royales à Saint-Denis.
Le duc d'Angoulême y figure en tenue militaire, le duc de Berry en tenue grecque, car, au moment de l'achèvement de la Chapelle, le prince était décédé.
Dans la crypte, nous avons pu admirer l'oratoire de la fille des souverains, la dauphine Marie-Thérèse de France, duchesse d'Angoulême. Dans les piliers de la crypte se trouvent les ossements des Gardes suisses massacrés lors de la prise des Tuileries.
Dans l'autre crypte, nous avons pu voir la tunique que Louis XVI portait la veille de son exécution
- moment très émouvant pour tous -,
quelques tableaux représentant le transfert des dépouilles royales.
Crédit photographique : Hervé Mignard
Allocution de Monseigneur le Duc d'Anjou
à l'occasion de la cérémonie annuelle à la mémoire du Roi Louis XVI
Paris, dimanche 23 janvier 2022.
Chers amis,
Ainsi Louis XVI nous réunit une nouvelle fois à la suite de cette messe si émouvante. Songez ! depuis 1987, c'est la 35ème fois que je suis à vos côtes.
La fidélité à la mémoire du Roi martyr et à celle du régime qu'il incarnait et pour lequel il a donné sa vie, est une force qui nous anime tous. Derrière la personne du roi, il y a le principe.
Car nous ne le répéterons jamais assez, Louis XVI n'a pas été condamné pour un quelconque fait mais pour ce qu'il était. Ce n'est pas l'homme à qui une faute aurait pu être reprochée, qu'il fallait sanctionner, mais le Roi qu'il fallait tuer. Louis XVI est mort pour la royauté.
...
Au moment où la France semble si inquiète de son avenir et parfois semble être si peu sûre d'elle-même au point de renier toute une partie de son histoire et de se repentir d'une autre, Louis XVI rappelle qu'il y a d'autres moyens d'envisager l'avenir et de recommencer à croire en la France et en sa destinée.
...
Tout cela fait horreur et ne paut être évoqué sans émotion car s'y trouve l'origine de l'état de délabrement dans lequel se trouve la société française actuelle...
Tout ce que Louis XVI a voulu éviter, lui qui était si soucieux de faire évoluer les institutions, deux siècles après sa mort est notre triste quotidien.
...
Mais cela ne doit pas nous décourager. Au contraire ! N'oublions pas que Louis XVI a daté son ultime texte du 25 décembre, le jour de la naissance du Christ, et donc de l'éternelle renaissance de l'humanité.
...
J'adresse tous mes voeux à ceux qui ne se découragent pas et qui, chaque jour, accomplissent leur devoir et se conduisent en bâtisseurs, en entrepreneurs, en parents et en responsables politiques soucieux du Bien Commun et de l'avenir de la France éternelle.
Puissent saint Louis et Notre-Dame continuer à veiller sur le pays de Louis XVI.
Louis, duc d'Anjou
22 janvier 2022
Messe à la mémoire de Louis XVI, Roi de France et de Navarre,
en la Basilique royale de Saint-Denys,
organisée par le Mémorial de France à Saint-Denys.
Crédit photographique : Laurent de Saint-Hilaire
Les voeux de Monseigneur le Duc d'Anjou
" Il nous faut revenir aux fondements de la société française
et de son identité : la justice, le bien commun,
la souveraineté, la volonté de sacrifice,
le discernement et l'esprit critique "
Louis, Duc d'Anjou
